Céline Tabou, Le Petit Journal: Le président américain, Barack Obama en visite en Chine, sait qu'il n'a aucun intérêt à contrarier son homologue chinois, Hu Jintao. Le gouvernement chinois est devenu en quelques années le principal créancier des États-Unis. Vu comme un geste de conciliation entre les deux superpuissances, Barack Obama n'a pas hésité à faire mention des Droits de l'Homme.
De Shanghai à Pékin
Pour sa première visite, Barack Obama s'est d'abord rendu à Shanghai, lundi 16 novembre, capitale économique du pays. Il a appelé à renforcer la coopération bilatérale dans les domaines des finances, du commerce et de l'énergie propre avec le pays. Il a également ajouté que les échanges entre Shanghai et ses deux villes jumelles américaines, Chicago et San Francisco devraient s'accentuer.
Le président américain a rencontré un parterre d'étudiants chinois, fascinés pour certains par sa politique et sa carrure. Arrivé à Pékin le lendemain, le président a été reçu au Palais du peuple par Hu Jintao. A cette occasion, il a prononcé un discours sur la relation sino-américaine devenue primordiale pour les deux pays mais également sur l'importance de la liberté d'information et d'expression pour la démocratie, grâce à Internet. Il a aussi prôné la reprise du dialogue entre le Dalaï Lama et le gouvernement chinois.
Hu Jintao salue la nouvelle politique américaine
En réponse au discours de Barack Obama, le président chinois Hu Jintao s'est dit satisfait du climat "franc, constructif et fructueux" entre lui et le président américain lors des réunions. Les deux pays ont exprimé leur "volonté d'approfondir leur coopération dans la lutte contre le réchauffement climatique et contre le terrorisme." Cette décision ravit la communauté internationale qui va se réunir à Copenhague.
Cependant, le président chinois n'a pas haussé le ton face à la faiblesse du dollar qui dévalue également le yuan. De plus, les accusations de protectionnisme de Washington ont également été mises de côté.
La Chine et les USA doivent travailler de paire
La rencontre entre Obama et Hu a été scrutée à la loupe par tous les experts internationaux afin de voir comment cette relation va évoluer et faire évoluer l'économie mondiale. G2 ou pas, la Chine et les États-Unis ont promis de renforcer leur collaboration et d'accentuer leurs efforts face à l'environnement et au problème nucléaire en Corée du nord.
Le président des États-Unis a expliqué que travailler avec la Chine, "puissance montante portée par un dynamisme économique qui peut inquiéter son pays" était nécessaire et bénéfique pour tout le monde. "Les États-Unis et la Chine se porteront mieux s'ils travaillent ensemble", a-t-il déclaré. Il a ajouté que son pays ne souhaitait pas la "contenir mais au contraire, l'émergence d'une Chine prospère peut être une force pour la communauté des nations".
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